Circuits à Thèmes

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La Bataille de Normandie :

Depuis le 6 Juin 1944 jusqu’au 22 Août 1944 : plusieurs circuits peuvent vous être proposés selon vos intérêts et le temps dont vous disposez.

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guillaume-conquerantLe sujet est vaste car pour véritablement suivre les pas de Guillaume, 7ème Duc de Normandie devenu roi d’Angleterre, il faudrait parcourir la Normandie, une partie de la Bretagne, du Maine, de la Picardie et de l’Ile de France, tant les lieux liés à l’histoire ducale sont nombreux… Avis aux amateurs et passionnés !

On peut cependant se limiter à la découverte des principaux sites en Normandie et composer des circuits « à la carte » :

 

 

 

 

FChateauFalaisealaise :
Ville natale de Guillaume, né en 1027, d’une union illégitime entre le Duc de Normandie, Robert le Magnifique et la belle Arlette, fille d’un tanneur de Falaise.

Chicheboville 
Une stèle érigée au 19ème siècle rappelle l’endroit de la célèbre bataille du Val es Dunes, où en 1047, avec l’aide du roi de France Henri 1er, Guillaume a battu les barons normands qui contestaient sa légitimité et s’est imposé comme le Duc de Normandie.

 

AbbayeauxhommesCaen :
La petite bourgade citée en 1027 dans une charte de Richard III est devenue, grâce à Guillaume et son épouse Mathilde, une capitale avec sa forteresse et ses deux monastères bénédictins, l’abbaye aux Hommes et l’abbaye aux Dames.

 

 

 

bayeux-tapisseriesBayeux :
Le 14 Juillet 1077 est jour de consécration de la cathédrale romane de Bayeux dont l’évêque n’est autre que Odon de Conteville, demi-frère de Guillaume le Conquérant. Ce jour-là, toute l’assemblée peut admirer la célèbre « Tapisserie de Bayeux » qui relate en 58 scènes, la conquête de l’Angleterre par Guillaume dix ans plus tôt.

NormandyDivesEgliseDives sur mer :
C’est à Dives que Guillaume rassemble sa flotte et son armée pour partir à la conquête de l’Angleterre dont le trône a été usurpé par Harold le Saxon après la mort d’Édouard le Confesseur.

Mais des vents défavorables vont contraindre la flotte normande à se rabattre sur Saint Valéry sur Somme, d’où elle pourra enfin partir au soir du 28 Septembre 1066…

 

 

 

Fécamp :
C’est à Fécamp, le 8 Avril 1067, que le roi Guillaume choisit de fêter Pâques et son retour en Normandie en conquérant. L’accueil est triomphal.

Eu :
En 1049, Guillaume a décidé d’épouser Mathilde, fille du Comte de Flandre ; cependant, au Concile de Reims, le Pape Léon IX s’oppose à cette union invoquant le lien de consanguinité des deux fiancés. Malgré cet interdit, le mariage est célébré à Eu en 1050. Le mariage ne sera validé qu’en 1059 par le nouveau Pape Nicolas II et grâce à l’intercession de Lanfranc de Pavie.

Mortemer sur Eaulme :
Guillaume a envoyé une armée dirigée par le comte d’Eu pour contrer le frère du roi Henri 1er. Trompant la surveillance des soldats français endormis, les normands encerclent Mortemer et y mettent le feu. Cette bataille de Mortemer est ressentie comme une cuisante défaite pour le roi de France.

Longueville sur Scie :
Longueville est le fief de Gautier Giffard, seigneur de Bolbec, fidèle vassal de Guillaume et qui a joué un rôle important dans le succès de la bataille de Mortemer ; il fut également aux côté de Guillaume lors de la bataille d’Hastings et a assisté, en 1068, au couronnement de Mathilde à Londres.

rouenRouen :
En 1087, Guillaume entreprend de guerroyer à nouveau contre le roi de France qui soutient la révolte de son fils Robert Courteheuse et attaque Mantes ; mais au cours de sa chevauchée, gêné par son embonpoint, il se blesse sur le pommeau de sa selle. Transporté dans son palais à Rouen, puis au prieuré saint Gervais où, après une longue agonie, il s’éteint au matin du 9 Septembre 1087. Son corps est transporté par bateau jusqu’à Caen pour être inhumé dans le chœur de l’abbatiale Saint Etienne.

 

 

 

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givernyLa Normandie est le berceau de ce mouvement artistique qui révolutionna la peinture du 19ème siècle. Suivons les pas des principaux acteurs de ce mouvement (Boudin, Monet, Jongkind…) en découvrant les sites pittoresques qui les ont inspirés…

<<< Giverny  

Rouen : la façade occidentale de la cathédrale, peinte à maintes reprises par Claude Monet. La donation Depeaux d’œuvres impressionnistes au musée des Beaux Arts de Rouen.

 albatre2La côte d’Albâtre : de Dieppe à Étretat.

 

Le-Havre

Le Havre
Monet a passé toute son enfance au Havre et y a peint son célèbre tableau « Impressions soleil levant » qui a donné au mouvement le nom d’impressionniste. Ne pas manquer de visiter le musée André Malraux, récemment aménagé pour recevoir la prestigieuse donation Senn Fould.

 

 

 

 

 

honfleurHonfleur :
Haut lieu dans l’histoire de l’impressionnisme. Plongeons dans l’univers de ces artistes honfleurais en découvrant les sites qui les ont réunis et inspirés : la Côte de Grâce, la ferme Saint Siméon, le vieux bassin et la lieutenance… pour terminer par la visite du musée Boudin, où nombre de leurs toiles sont exposées.

Deauville/Trouville :
Les deux grandes stations balnéaires à la mode à l’époque qui ont inspiré Boudin, Monet pour peindre les célèbres scènes de plage.

 

 

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La mode des bains de mer, véritable phénomène de société, est lancée par la duchesse de Berry en 1824. Puis grâce à l’avènement du chemin de fer, les premiers villégiaturistes arrivent sur la côte ; ils viennent respirer le bon air iodé recommandé par les médecins et profiter des divertissements mis à leur disposition : le casino, les courses de chevaux, l’établissement des bains…

Les bourgades de pêcheurs sont totalement transformées en stations balnéaires, lieux de villégiature estivale. De grands hôtels de luxe sont construits ; les chaumières ne suffisent plus à contenir les nouveaux venus et chacun veut se faire bâtir sa villa.

Or, il s’agit là d’un type de construction qui n’a pas d’antécédents et les architectes appliquent à cœur joie les principes éclectiques en vogue à l’époque : chalet suisse, villa italienne, pastiches de maison anglaise, maison d’inspiration hollandaise avec pignon à redents.

L’engouement pour les styles anciens produit d’originales créations comme le château néo gothique, la villa Louis XIII en brique et pierre… puis le regain d’intérêt pour un style régionaliste inspiré des manoirs et fermes du Pays d’Auge…

Notre itinéraire nous mène de Cabourg à Houlgate et jusqu’à Trouville, suivant la côte fleurie pour découvrir les plus beaux spécimens de cette architecture aussi originale qu’ostentatoire.

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saintetrinitefecamp34 abbayes normandes… fondations millénaires, splendeurs archi-tecturales, foyers de rayonnement intellectuel et spirituel, mais aussi économique. Ces abbayes, tantôt situées aux carrefours des grands pèlerinages du Moyen Age, tantôt isolées dans un coin de campagne verdoyant, ont chacune leur histoire.

Certaines sont redevenues foyers d’une communauté religieuse, d’autres revivent d’avoir trouvé vocation muséale et culturelle, il y a celles qui ne sont plus que sublimes ruines et celles devenues propriétés privées…

Une sélection s’impose au visiteur qui ne dispose pas d’assez de temps pour les découvrir toutes… et je suis à sa disposition pour construire un itinéraire adapté au temps qu’il souhaite y consacrer. Voici quelques suggestions d’itinéraires à la journée au départ de Rouen ou Caen mais adaptables en fonction de votre lieu de séjour en Normandie :

Au départ de Rouen, vers l’ouest: Les abbayes de la Vallée de la Seine
Visite de l’abbatiale Saint Ouen de Rouen puis itinéraire le long de la Seine vers l’Ouest ;

saintgeorgesboschervilleSaint Georges de Boscherville :
La petite dernière, fondée au début du 12ème siècle, un chef d’œuvre de l’art roman normand, elle est l’aboutissement remarquable de toutes les innovations techniques de l’art roman expérimentées progressivement chez ses grandes sœurs.

jumiegesJumièges :
« La plus belle ruine de France » (Victor Hugo). Fondé en 654 par Saint Philibert. L’histoire de cet important monastère bénédictin est jalonnée de périodes de grandes crises mais aussi de grande prospérité, en témoigne l’ampleur des ruines imposantes qu’il nous a laissées.

Saint-Wandrille :
Fut la première des abbayes normandes fondée en 649 par Wandrille, bel aristocrate qui préféra l’habit monacal aux parures de la Cour des rois mérovingiens. L’abbaye est riche d’un passé gravé dans ses murs… Admirer le contraste entre la belle architecture classique et les ruines de l’église médiévale. Une nouvelle église rapportée d’une ferme pour la communauté de moines d’où résonne à nouveau le chant grégorien des offices.

 

 

 

 

Au départ de Rouen vers le sud :

bechellouinAbbaye du Bec Hellouin :
Comme un phare dans un océan de verdure, la tour Saint Nicolas de l’abbaye du Bec se dresse au pied du ruisseau qui a donné son nom à l’une des plus prestigieuses abbayes de la chrétienté. Fondée par le chevalier Herluin, en 1035, dans la vallée de la Risle, elle devient, grâce à Lanfranc de Pavie, une prestigieuse école monastique. Constructions et reconstructions se succèdent au fil des années et des vicissitudes que connaît le monastère…

abbayebernayNotre Dame de Bernay :
« Si simplement, si merveilleusement romane », l’abbaye est fondée au début du 11ème siècle par la duchesse Judith, épouse du duc de Normandie Richard II, c’est la plus ancienne des églises romanes de Normandie encore debout. Dans la dépendance de l’abbaye de Fécamp, le monastère se développe à l’époque où le célèbre Guillaume de Volpiano et ses successeurs insufflent puissance et renommée aux abbayes normandes.
A côté de l’abbatiale, les bâtiments conventuels reconstruits par les Mauristes au 17ème siècle ont particulièrement belle allure.

 

Ruines de l’abbaye Saint Evroult N.D du Bois en Pays d’Ouche :
L’abbaye de Saint Evroult Notre Dame du Bois est située dans un très beau cadre, en surplomb d’un étang dans la vallée de la Charentonne au cœur du Pays d’Ouche.

Saint Evroult, originaire de Bayeux, jeune aristocrate à la cour des rois mérovingiens, opère une conversion totale et décide de quitter les fastes de la cour pour prendre l’habit de moine. Après avoir fondé un premier monastère à Deux Jumeaux près de Bayeux, il arrive dans le Pays d’Ouche et fonde une communauté qui ne tarde pas à prospérer et essaimer. Le monastère fut détruit au début du 10ème siècle.

Il ne reste que quelques ruines majestueuses de la célèbre abbaye fondée au 11ème siècle grâce à Guillaume et Mathilde à l’emplacement de l’ancien monastère de Saint Evroult ; cette abbaye qui fut l’un des grands centres intellectuels de la Normandie et qui accueillit le célèbre historien Ordéric Vital, auteur d’un précieux ouvrage : l’histoire ecclésiastique de la Normandie. Le rayonnement de l’abbaye de Saint Evroult allait se diffuser jusqu’en Angleterre où une école monastique allait donner naissance à la future prestigieuse université de Cambridge…

Au départ de Rouen vers l’Est : Abbayes cisterciennes de la vallée de l’Andelle

Abbaye de Bonport :
Monastère cistercien, l’abbaye de Bonport doit son nom et sa fondation en 1189 à Richard Cœur de Lion qui, poursuivant un cerf à travers la Seine, aurait fait le vœu, si son cheval arrivait à bon port, d’ériger une abbaye à cet endroit.

L’église abbatiale du 13ème siècle et le cloître ont été détruits après la Révolution Française ; à l’intérieur d’une enceinte subsistent des bâtiments conventuels dont un très beau réfectoire.

Notre Dame de Fontaine-Guérard :
Une des dernières fondations cisterciennes en Normandie ; abbaye de femmes construite sur une source abondante qui lui a donné son nom dans un site boisé et verdoyant. A l’origine simple prieuré fondé en 1185 par Robert Aux Blanches Mains, comte de Leicester et rattaché à l’ordre de Cîteaux en 1219.

Vous découvrirez d’émouvantes ruines : l’église, dont la chapelle latérale conserve le sceau du roi Saint Louis, généreux donateur puis le parloir, la salle capitulaire, le dortoir des moniales… et apprécierez la perfection du beau gothique cistercien de normandie.

Laissez-vous conter l’histoire du lieu et voyez là le pin et le marronnier dont les branches s’enlacent au souvenir de légendaires amants…

abbayemortemerNotre Dame de Mortemer :

Isolée dans un vallon de la forêt de Lyons près de la source du Fouillebroc, l’abbaye de Mortemer fut en Normandie, à la fois la première fondation cistercienne en 1134 avec l’aide de Henri 1er Beauclerc et la plus importante.
La communauté dispersée après 1789, les bâtiments vendus, rapidement ruinés, ne laissent aujourd’hui que des vestiges romantiques. Le site revit avec la création d’un musée des légendes et fantômes de la région et des animations pendant la saison touristique.

 

 

Au départ de Caen vers l’ouest :

Les deux abbayes Caennaises / Abbaye aux Hommes et Abbaye aux Dames :
Fondées par le couple ducal et pôles fondateurs, avec la forteresse, de la nouvelle capitale de Guillaume.

Abbaye Notre Dame de Hambye :
C’est au pied d’une colline, là où la vallée de la Sienne s’élargit, que fut construite l’abbaye de Hambye. En 1145, Guillaume Paisnel, seigneur de Hambye, décide de la construction d’une abbaye sur son fief. Il fait appel aux bénédictins de l’abbaye de Tiron, dans le Perche, qui est alors très prospère. Ces moines choisissent pour s’implanter un site reculé, propice à la méditation, en bord de rivière. La construction de l’abbaye a lieu pour l’essentiel entre 1150 et 1250, au début de la période gothique. On trouvera ici un style de transition, caractéristique de cette période ; le chœur de l’église et la salle capitulaire constituent des exemples remarquables de cette architecture gothique primitive.

La Sainte Trinité de La Lucerne :
Blottie au creux de la vallée du Thar, l’ancienne abbaye de La Lucerne fut fondée en 1143 par des religieux venus de Dommartin (Picardie). La Lucerne est petite-fille de Prémontré, abbaye-mère de l’Ordre.

Construite dans la seconde moitié du XIIe siècle, l’Abbaye fut restaurée au XVème et au XVIIème siècle. Dans un site ombragé et pittoresque s’élèvent les constructions romanes, d’esprit cistercien par leur sobriété et leur rigueur. L’ensemble est dominé par une tour anglo – normande qui déjà annonce l’architecture gothique.

Vendue comme bien national à la révolution, l’abbaye fut transformée en filature puis en scierie de pierre. Les deux entreprises périclitèrent entraînant la ruine des bâtiments. En 1928, La Lucerne est enfin classée Monument historique. Depuis 1959, l’ancienne abbaye de La Lucerne est en restauration. Sous l’égide de l’Abbé Marcel Lelégard (†1994), la Fondation Abbaye de La Lucerne poursuit la reconstruction de l’ensemble monastique médiéval.

DSC_0362<<< Le Mont Saint Michel 

 

 

 

 

 

 

 

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De Gisors à Verneuil sur Avre et Conches en Ouche.

Par le traité de Saint Clair sur Epte en 911, le roi de France, Charles le Simple, a donné à Rollon un territoire délimité par la Bresle, l’Epte et l’Avre, c’est l’acte de naissance de la Normandie. Plus tard, des territoires seront gagnés vers l’ouest ; en 924 avec l’Hiesmois et le Bessin et en 933 avec le Cotentin et l’Avranchin.

Mais les frontières orientales définies en 911 ne changeront pas et s’appuient sur le cours des fleuves et rivières dont l’intérêt était primordial tant sur le plan militaire qu’économique. L’Epte coupait le Vexin en deux, on parlera du Vexin normand et du Vexin français (relevant de la couronne de France). Tout au long de cette frontière naturelle, de part et d’autre, et jusqu’à la ligne de défense de l’Avre plus au sud, les architectes militaires français et normands ont bâti des forteresses dès le milieu du 11ème siècle et jusqu’en 1204, quand la Normandie devint française…

Cet itinéraire vous permet de découvrir les plus prestigieuses forteresses normandes, dont les ruines souvent imposantes et majestueuses, méritent d’être classées parmi les témoins les plus remarquables de l’architecture militaire médiévale correspondant à la période de la Normandie ducale, c’est-à-dire avant la conquête du duché par Philippe Auguste.

Parmi elles, Château-sur-Epte et Gisors, situées sur la ligne de défense de l’Epte, et le célèbre Château Gaillard, le chef-d’œuvre de Richard Cœur de Lion, forteresse bâtie surplombant la Seine après l’abandon du Vexin en 1196.

gisorsGisors :
Enjeu de nombreuses luttes entre le roi de France et le duc de Normandie, Gisors devint la forteresse majeure de la ligne de défense de l’Epte. Le donjon et son enceinte polygonale furent construits au début du 12ème siècle sur ordre de Guillaume le Roux, puis renforcés par des contreforts plats à la fin du 12ème siècle.

 

 

chat-epteChâteau-sur-Epte : Assis sur une motte impressionnante, remarqua-blement conservée, le donjon roman commandait la vallée et l’ancienne route Paris-Rouen.

 

chatgaillardChâteau Gaillard : Majestueuse forte-resse dominant une boucle de la Seine, bâtie à la fin du 12eme siècle par Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre et duc de Normandie, pour assurer la défense de Rouen…

verneuilVerneuil sur Avre : Autrefois ville frontière entre la France et la Normandie, Verneuil sur Avre fut fondée par Henri 1er Beauclerc en 1120. Sa structure et ses fortifications témoignent encore de son origine militaire.

 

 

Donjonconches2Conches en Ouche : Capitale du Pays d’Ouche, son donjon (12eme siècle) surplombant la vallée du Rouloir d’un éperon de 144m présente beaucoup de points communs avec celui de château sur Epte.

 

 

 

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D’Alençon à Lisieux

Thérèse est la plus connue des saintes françaises à l’étranger, alors que presque personne n’avait assisté à ses funérailles. Morte à 24 ans le 30 septembre 1897 au carmel de Lisieux, elle y était entrée le 9 avril 1888 à l’âge de 15 ans.

Therese-lisieuxElle a été canonisée en 1925 par le pape Pie XI et déclarée patronne secondaire de la France en 1944 – au moment de la bataille de Normandie – par le pape Pie XII.
Le 19 octobre1997, sur la place Saint-pierre de Rome, le pape Jean-Paul II l’a proclamée « Docteur de l’Église ». Un titre réservé à ceux et à celles qui ont particulièrement bien compris et mis en valeur le message de l’Évangile. C’est la plus jeune des 33 « docteurs ».

La statue qui la représente portant un crucifix dans les mains et faisant tomber une pluie de roses sur la terre existe à plus de 300.000 exemplaires. On la trouve un peu partout dans le monde, jusque dans les plus petites églises de village ou de brousse.

Trois mois avant de mourir, Thérèse avait prévu qu’elle passerait son ciel à faire du bien sur la terre, à y faire tomber une « pluie de roses », comme elle avait dit un jour. Son pressentiment s’est réalisé. Très peu de temps après sa mort, des guérisons et des conversions en grand nombre ont été obtenues grâce à son intercession. C’est à cause de toutes ces faveurs que le peuple chrétien s’est mis à la prier de plus en plus et à réclamer au Vatican sa canonisation.
Un an après sa mort, en 1898, on a publié l’Histoire d’une âme, un ouvrage de 475 pages contenant des extraits de ses lettres, des poésies et des pièces de théâtre qu’elle avait composées, mais surtout le récit de sa vie.

Je vous propose de découvrir ce personnage hors du commun à travers les lieux où elle a vécu sa si courte vie.

Alençon >>>

Maison natale de Thérèse :
9ème enfant de Louis et Zélie Martin, Thérèse a vécu 4 ans et demi dans cette maison où elle est née le 2 Janvier 1873.

alenconegliseÉglise Notre Dame :
C’est à minuit, derrière l’autel, que Zélie et Louis célèbrent leur union, le 13 Juillet 1858. C’est aussi à Notre Dame que le couple fait baptiser deux jours après sa naissance, le 4 Janvier 1873, leur petite Thérèse.

Ferme de Semallé :
A l’âge de deux mois, Thérèse tombe malade. Ses parents qui ont déjà perdu quatre enfants en bas âge, craignent pour sa vie, et la confient à une nourrice, Rose Taillé, qui habite une ferme à Semallé, petit village près d’Alençon, où Thérèse sera allaitée pendant un an.

 

 

 

SeesCathedraleSées >>>
Cathédrale de Sées : Superbe édifice du 13eme siècle, doté d’une nef normande et d’un chœur du style rayonnant d’Ile de France.

Basilique de l’Immaculée Conception : Louis et Zélie Martin ont effectué à plusieurs reprises un pèlerinage à Sées lors de la fête de l’Immaculée Conception, célébrée le 8 Décembre, en la basilique de l’Immaculée Conception.

 

’Lisieux :
Capitale du Pays d’Auge, Lisieux est une cité à l’histoire très ancienne. De son riche passé, la ville a su conserver et mettre en valeur un patrimoine exceptionnel malgré les nombreuses destructions de la seconde guerre mondiale.

Sur les pas de Thérèse, le circuit débute à la maison d’enfance de Thérèse, les Buissonnets, puis après un parcours dans la ville au cours duquel vous pourrez admirer la Cathédrale Saint Pierre et le Carmel, vous arriverez à la Basilique, édifice majestueux édifié à la gloire de Thérèse.

 

 

 

 

honfleurchapelleHonfleur :
Sur le plateau de Grâce, à un peu plus d’un kilomètre du centre ville, la chapelle NOTRE DAME DE GRACE est l’un des plus anciens sanctuaires de pèlerinage de la région. Le panorama offre des superbes points de vue sur la ville, la Seine et l’estuaire. La chapelle actuelle a été construite entre 1600 et 1615 par les bourgeois et marins de Honfleur.

Cette chapelle garde le souvenir de personnages illustres venus en ces lieux : SAMUEL DE CHAMPLAIN, PIERRE BERTHELOT, LOUIS XIII, BONAPARTE, SAINTE THERESE DE LISIEUX….

 

 

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lemans_vieilleLe Mans : La Cité Plantagenêt
La vieille ville porte le nom de Cité Plantagenêt. Cette référence à la naissance de la dynastie Plantagenêt en ses murs : L’ancienne capitale du Maine recèle de multiples traces de l’époque Plantagenêt. Les témoignages architecturaux, ce sont les murs et fenêtres des appartements privés des comtes et souverains Plantagenêts dans l’actuel hôtel de ville, la collégiale Saint-Pierre-La Cour, la nef de la cathédrale ainsi que, au-delà de la vieille ville, l’église de La Couture, l’église du Pré, l’hôtel-Dieu Coëffort et l’abbaye de l’Épau.

C’est par un mariage, au Mans en 1128, que commence l’histoire des Plantagenêts, celui de Geoffroy V le Bel et de Mathilde, fille du roi d’Angleterre, Henri 1er Beauclerc. Geoffroy est surnommé Plantagenêt car, lorsqu’il chasse, il plante dans sa coiffure un brin de genêt : le pays manceau lui a donné son nom.

 

 

 

Palais_royalLe palais royal Plantagenêt :

De ce palais, qui abrite aujourd’hui l’hôtel de ville, ne subsiste que des murs et des fenêtres romanes murées. II a vu naître le comte Geoffroy V et son fils Henri II, futur roi d’Angleterre, tandis que la reine Bérengère y a vécu son long veuvage, après la mort de son époux Richard Coeur-de-Lion.
À l’époque Plantagenêt, ce palais était accompagné d’une Sainte-Chapelle, aujourd’hui appelée collégiale Saint-Pierre-la-Cour. Les six travées de la nef existent toujours. Une chapelle haute, où était conservé l’étendard des comtes du Maine, la complétait. Ruinée par un incendie en 1720, elle abrite désormais le service de l’état civil.

lemanscathLa cathédrale Saint Julien :
La cathédrale s’est métamorphosée au fil des siècles, au gré des styles architecturaux (Plantagenêt, champenois, normand et français) et des maîtres d’œuvre. Des deux cathédrales mérovingienne et carolingienne qui ont succédé au grand temple romain, il ne reste rien. Quant à l’actuel édifice, il est partagé en deux parties correspondant à deux époques. La nef, reprisée et voûtée sous les Plantagenêt, est romane. Elle a été le lieu de célébration des grands événements de cette famille royale (Geoffroy le Bel y a épousé Mathilde, héritière du royaume d’Angleterre ; le premier de leurs trois fils, le futur Henri II, y a été baptisé ; les funérailles de la reine Bérengère, veuve du roi Richard Coeur de Lion, s’y sont déroulées).
Le chœur et les transepts gothiques sont l’affirmation par l’architecture de la puissance capétienne. Le chevet, avec ses arcs-boutants en Y renversé, unique dans les conceptions architecturales de l’époque, est un sommet de l’art gothique. Ses 13 chapelles rayonnantes, son double déambulatoire et le chœur qui culmine à 34 m sous voûtes, forment une élégante pyramide ascensionnelle.

 

abbayelepauL’abbaye de L’Epau :
L’abbaye de la Piété-Dieu de l’Épau, fondée par la Reine Bérengère en 1229, est l’une des toutes dernières fondations cisterciennes de France. La souveraine repose en ces murs, si proche de la ville qu’elle a tant aimée.
La construction est basée sur le dépouillement architectural sensé favoriser la méditation et l’élévation de l’esprit

angersAngers :
Geoffroy V le Bel fait entrer le comté d’Anjou sous le règne célèbre des rois Plantagenêt ; son fils Henri II, comte d’Anjou, devient aussi comte du Maine, de Touraine, duc de Normandie, d’Aquitaine, puis roi d’Angleterre.

Cette période marque un essor sans précédent : construction de ponts, de levées, culture du vin, extraction de l’ardoise, commerce sur la Loire, rattachement de tout l’ouest de la France et de l’Angleterre. Sous le règne de Jean Sans Terre, l’empire des Plantagenêt s’effondre : après la victoire en 1214 du roi Louis VIII à La Roche-aux-Moines près de Savennières, l’Anjou sera rattaché à la couronne de France.

Capitale historique de l’Anjou, au centre des Pays de la Loire entre Nantes et Le Mans, Angers (165 000 hts) possède un riche patrimoine architectural, du Moyen Age au XXe siècle. Au cours de la visite de la ville, vous pourrez admirer les plus beaux exemples de l’architecture Plantagenêt à la Cathédrale Saint-Maurice, à l’église Saint-Serge ou à l’ancien hôpital Saint-Jean.

 

 

fontevraudAbbaye royale de Fontevraud :

Cette abbaye a été fondée vers 1101 par le réformateur Robert d’Arbrissel au carrefour de l’Anjou, de la Touraine et du Poitou. Son édification s’étala sans interruption du 12e au 18e siècle. Véritable cité monastique qui s’étendait sur 14 hectares, Fontevraud fut l’une des abbayes les plus vastes d’Occident.

Elle abritait un ordre double, masculin et féminin, et présentait l’originalité d’être dirigée par une femme. Choisies parmi les religieuses d’extraction noble, 36 abbesses, dont 16 de sang royal, ont dirigé l’ordre de 1115 à 1792. Fontevraud s’attira la protection de puissants personnages.

Ce furent d’abord des membres de la maison des Plantagenêts. Cela vaut à l’église abbatiale d’abriter les superbes gisants polychromes, datant du début du 13e siècle, de Henri II Plantagenêt et de son épouse Aliénor d’Aquitaine, de leur fils aîné Richard Cœur de Lion et d’Isabelle d’Angoulême, épouse de leur fils cadet Jean sans Terre. Les abbesses entretinrent aussi des liens étroits avec plusieurs rois de France, et notamment ceux de la famille de Bourbon. Les quatre dernières filles de Louis XV y furent d’ailleurs élevées. A la Révolution, Fontevraud était l’abbaye la plus riche et la plus puissante du royaume. Napoléon Ier lui attribua une vocation pénitentiaire en 1804 ; elle la conserva jusqu’en 1985. Depuis 1975, elle héberge le Centre culturel de l’Ouest.

Tous ces circuits sont modulables les uns avec les autres et adaptables « à la carte » selon les souhaits et le temps disponible. Par ailleurs, je reste à votre disposition pour toute autre proposition de visite non mentionnée dans ce site.

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